jeudi 14 juillet 2011

Jeudi 14 Juillet 2011
Nous reposons nos valises à Nha-Trang, Les filles ce matin se sont amusées avec la nièce de Vinh, l’après-midi elles ont été à la plage. Avec Vinh ce matin nous avons fait du shopping, et cet après-midi elle est partie avec une de ses sœurs faire des courses, tandis que moi j’essaye d’alimenter le blog quotidiennement.
L’Autel des Ancêtres
Religion
Bien que le Vietnam regroupe différentes religions, il n'y a guère de conflits entre elles car le culte des ancêtres est commun à tous et est considéré comme le plus important.
Les vietnamiens ne consacrent pas une énorme partie de leur vie à la religion. Car c'est bien le culte des ancêtres qui est considéré comme le plus important. Ainsi, dans la population citadine, la religion très peu pratiquée
Bouddhisme : La religion principale au Vietnam est le Bouddhisme pour 55% de la population (dû à la grande influence chinoise d'autrefois)
 Le Bouddhisme est introduit au Vietnam vers le II ème siècle de notre ère, par les Chinois et les moines indiens. C’est le Bouddhisme Mahayana (dit "du grand véhicule") qui s’implanta au Vietnam. Contrairement au Bouddhisme Hinayana ("du petit véhicule").
Chez les Vietnamiens, la pratique du Bouddhisme n’est pas incompatible avec d’autres cultes, notamment celui des ancêtres.
Confucianisme Vieux de 2000 ans, le Confucianisme est la source des instructions familiales et nationale du pays. Sa morale s’adresse à tous, sans distinction de classe et nie l’existence de l’individualité. 
Confucius est né en Chine en 551 av. J.C. et a travaillé au service de l’administration Lou. Pour lui, l’homme était un être ni bon, ni mauvais qui avait la capacité de tendre vers la perfection à force d’étude et d’éducation. 
Sens du devoir et piété familiale étaient au centre de l’enseignement qu’il préconisait.
Taoïsme 12% Officiellement, le Caodaïsme est déclaré à Saïgon en 1926 après que Ngo Van Chiêu soit entré en communication avec un esprit nommé "Cao Dai". 
Pour les Caodaïstes, toutes les religions sont issues d’une même source, d’un seul même dieu. Les fidèles honorent aussi bien Jésus-Christ que Mahomet ou Churchill. Cependant, le Caodaïsme emprunte principalement les préceptes du Bouddhisme. Il croit en la transmigration des âmes et à la loi de rétribution des actions humaines durant la vie terrestre. Il adopte en outre, les cinq interdictions du Bouddhisme. 
Le culte consiste essentiellement en prières, offrandes et rituels.

         Christianisme 10% L’Eglise chrétienne arrive au Vietnam vers le XV Ième siècle, avec des missionnaires dominicains portugais. Prenant leur suite, les jésuites sont très présents au Vietnam au XVII ème siècle. Le père Alexandre de Rhodes évangélise peu à peu la Cochinchine à partir de 1625. Il met au point un système de romanisation de la langue : le Quoc Ngu, aujourd’hui le Vietnamien moderne. 
Le Catholicisme se répand dans tout le pays au XVIIIème siècle. Nombre de missionnaires furent l’objet de persécutions, notamment sous les règnes de Minh Mang (1820-1841), Thieu Tri (1841-1847) et Tu Duc (1847-1884). 
Le Christianisme était perçu comme un grave danger car il menaçait l’équilibre religieux du pays. Le religieux étant étroitement lié au politique à cause du principe confucianiste de piété filiale (l’empereur était considéré comme le "père" de tous les sujets vietnamiens), le pouvoir de l’empereur était donc fortement mis à mal par l’autorité unique d’un Dieu-père. 
Aujourd’hui, l’Eglise catholique se maintient malgré la pression exercée par l’actuel régime, et compte près de quatre millions de fidèles et 42 congrégations et ordres religieux.
      Islam : peu répandu, complètement négligeable
Le culte des ancêtres est le trait le plus saillant de la vie spirituelle vietnamienne. Il est pratiqué dans tout le pays et par tous les Vietnamiens, quelle que soit leur appartenance sociale ou leur idéologie politique.
Le but du culte des ancêtres est de perpétuer un complexe émotionnel aussi intense que possible, liant d’une façon indissoluble les vivants et les morts d’un même clan. Il a pour objet l’entretien des tombes, mais surtout le culte qui doit être rendu dans le temple familial aux tablettes des quatre générations ascendantes : trisaïeul et sa femme, bisaïeul et sa femme, aïeul et aïeule, père et mère. Au fur et à mesure, on enterre les tablettes des générations les plus vieilles sous le sol du temple.
L’autel des ancêtres peut occuper toute une pièce dans les grandes maisons ou la travée principale dans les maisons de campagne, mais en tout cas le cœur du foyer. C’est généralement une planche fixée au mur ou une table assez haute où sont déposées les photos de morts, un ou plusieurs bols pour baguettes d’encens, deux chandeliers, parfois un petit brûle-parfums.
Dans l’esprit des vietnamiens, il n’y a pas de séparation entre le monde des vivants et celui des morts. Ainsi, même un ascendant décédé il y a des siècles hante toujours l’autel des ancêtres, revient parmi les vivants aux jours de fêtes et aux anniversaires de sa mort. Il suit ses descendants dans leur vie quotidienne et est capable d’être au courant de ce que font ces derniers. Il partage ainsi leurs peines et leurs joies, il est malheureux quand leurs descendants font du mal, il est fier quand ceux-ci font du bien. C’est ainsi que les Vietnamiens sacrifient à leurs feux ascendants à l’occasion de tous les grands événements de la famille : naissance d’un enfant, début des études d’un garçon, réussite à l’examen, fiançailles, mariage, deuil, grand voyage...On leur envoie tous les conforts de la vie terrestre, en brûlant à leur intention des objets votifs en papier : vêtements, chapeau, armoire, lit, voiture, moto et même des dollars américains, en faux bien entendu...
Pour que le culte des ancêtres puisse être dignement célébré, on réserve dans le patrimoine du clan une part dite de l’encens et du feu dont l’héritier a l’usufruit.
Dans la famille, le culte des parents décédés est généralement assumé par les fils, et notamment le fils aîné. Les filles ne sont autorisées à s’occuper de l’autel des ancêtres que si elles n’ont pas de frères. C’est ainsi que les vietnamiens, encouragés par la loi à faire deux enfants au maximum, préfèrent avoir deux fils que deux filles, deux enfants de sexe opposé étant idéal. C’est ainsi aussi que beaucoup de vietnamiens se divorcent, ou se laissent tentés par l’adultère, dans cet effort de laisser après leur mort, un homme pour s’occuper de leur âme et perpétuer leur souvenir.
Si quelqu’un meurt sans laisser de descendants, il n’aura pas d’autel pour revenir parmi les vivants et son âme sera condamnée à une errance éternelle. La plus grande malédiction pour un vietnamien est donc de mourir sans laisser d’enfants. La solution dans ce cas est d’adopter un enfant ou bien faire don de son patrimoine à des pagodes bouddhiques, à des temples communaux qui assureront en contrepartie son culte posthume.
Car ce n’est pas seulement la mort mais également le rituel qui ouvre le chemin à la vie future. Le rituel seul et non la mort peut constituer le transfert de vie ou de puissance dont le mort a besoin. Grâce au rituel, le Vietnam croit aux morts, tandis que l’Occident ne croit qu’à la Mort.
Autel des ancêtres 1

Autel des ancêtres 2

Autel des ancêtres 3

Autel des ancêtres dans la famille à Nha Trang


Baie de Nha-Trang


Photo de famille chez un neveu à Vinh

 

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