Voyage au Viêtnam, Juillet 2011: 12/07/2011

Mardi 12 Juillet 2011
Aujourd’hui, j’ai passé ma journée avec la famille à rendre visite a toutes mes tantes et tontons de la famille, le matin quatre en villes et l’après-midi cinq à la campagne en mobylette (2) , une pour Vinh, Jade et sa sœur qui conduisait, l’autre était conduite par son frère avec Flore et moi, Ici il n’y a pas de GPS, même s’il existait je crois qu’à la campagne lui aussi serait perdu. Il faut être acrobate pour aller chez les tontons en campagne, prendre des mini sentiers entre les rizières, on voit la maison toutes proches, mais il faut contourner les rizières pour accéder à la maison, il faut éviter les chiens, poulets, canards, buffle d’eau avec leur veau (bien sûr tous ces animaux ne sont pas attachés) sur les sentiers étroits, autrement la mobylette c’est très bien pour admirer le paysage, prendre un peu de fraicheur dans le visage (toujours 37°) Je vous écris ce matin car hier soir, il y a eu un peu d’orages, et le courant à été coupé un certain temps, difficile d’envoyer des messages sans courant

CULTURE – Le Riz

Le Vietnam est une civilisation agricole basée sur la culture de riz.

La production du riz garde une place prépondérante dans le domaine de l’agriculture et occupe 70% de la population active. Le système principal de la culture du riz est basé en terres irriguées.

Malgré les progrès atteints dans la production de riz, comme l’introduction de nouvelles variétés végétales et l’utilisation accrue d’engrais, une grande partie du travail est toujours effectuée sans machines modernes.

Les champs sont labourés et hersés avec l’aide de buffles d’eau, les semences sont plantées à la main et, lorsque les plants atteignent un certain âge, ils doivent être individuellement déracinés et transplantés (manuellement) sur un autre champ pour éviter la pourriture des racines. Ce processus est fait principalement par des femmes.

Il faut trois à six mois au riz pour qu’il se développe, selon le type et l’environnement. Au Vietnam, les trois grandes saisons de culture sont hiver-printemps, en été-automne et à la saison des pluies. La moitié de la production et la majorité des exportations de riz du Vietnam proviennent du delta du Mékong qui est très grand et fertile.

L’importance du riz dans l’alimentation des Vietnamiens est évidente et il est inconcevable qu’il ne figure pas dans leurs repas.

Celui-ci est est utilisé pour faire de nombreux plats très spéciaux comme le riz omelette (banhxeo), la bouillie de riz (chao), le vin de riz (ruou), ou le riz-soupe de nouilles. Sachez qu’il existe au Vietnam près de 500 plats nationaux ! La cuisine vietnamienne se distingue par sa finesse, sa légèreté et la diversité de ses plats. Elle se caractérise par l’omniprésence de la sauce nuoc-mam, sauce de poisson qui donne le goût à ses mets

L’art culinaire vietnamien utilise également une grande variété d’herbes aromatiques comme la coriandre, le basilic, le raoram, le tiato (sorte de menthe), ou encore la citronnelle, additionnés le plus souvent aux plats pour leur donner un parfum subtil.

Le riz et les nouilles de riz composent la base de la plupart des plats qui sont généralement riches en légumes. Ces derniers sont préférés croquants et savoureux, plutôt que bouillis dans l’eau et ramollis. Les légumes sont sautés, assaisonnés avec de l’ail ou du gingembre.

Lors d’un repas vietnamien, tous les plats sont disposés au milieu de la table, chacun s’y sert à sa guise. Un grand nombre de condiments sont également présents : sauce piquante, sauce de soja, éventuellement un petit bol de piment frais et le fameux nuoc-mam. Le bol et les baguettes sont les éléments indispensables d’un repas typique. C’est à force de pratique que l’on parvient à se servir correctement de ces ustensiles.